Maladie de Lyme.

 

Définition :

La maladie de Lyme est une maladie infectieuse, non contagieuse, causée par la bactérie Borrelia (il en existe plusieurs espèces) transmise à l’homme par une piqûre de tiques infectées. Sans traitement, cette maladie peut toucher plusieurs organes, et entraîner des troubles dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques, parfois oculaires.

Cette maladie a été décrite pour la première fois en 1975 suite à de nombreux cas d’arthrite (inflammation des articulations) juvéniles près d’une ville du Connecticut aux Etats-Unis: Lyme.

C’est une maladie très répandue dans les régions tempérées et froides de l’hémisphère Nord. En France, la majorité des contaminations survient entre les mois de mai à septembre, et varie d’une région à une autre. On estime entre 12 000 et 15 000 environ le nombre de nouveaux cas par an. L’Est surtout et le centre du pays sont les plus touchés. Rien qu’en Alsace, on retrouve près de 200 cas pour 100 000 habitants. Les seules zones européennes qui ne sont pas colonisées à ce jour sont la bande côtière méditerranéenne et les lieux au-dessus de 1200m d’altitude.

La maladie atteint plus souvent les personnes vivant en milieu rural, celles qui travaillent en forêt ou ont des activités de loisir d’extérieur comme la randonnée. Les risques étant plus nombreux dans les régions boisées, où les tiques sont nombreuses.

 

Maladie de Lyme avec érythème chronique migrant.

Causes :

La maladie de Lyme est une maladie infectieuse due à la bactérie Borrelia, transmise par une piqûre de tique elle-même infectée. C’est une bactérie de forme hélicoïdale qui comporte une vingtaine d’espèces. Trois d’entre elles semblent provoquer la maladie: la Borrelia burgdorferi sensu stricto (seule espèce présente aux Etats-Unis) qui entraîne de l’arthrite, la Borrelia garinii associée à des symptômes neurologiques et la Borrelia afzelii à des manifestations cutanées.

Les tiques se contaminent en parasitant les animaux sauvages et domestiques qui sont les principaux réservoirs de cette bactérie. La plupart de ces animaux ne développant pas la maladie.

Les activités conduisant à des contacts avec les tiques représentent le principal facteur de risque de survenue de la maladie comme les travaux agricoles, les promenades ou activités de plein air en forêt.

Il semblerait également que plus la durée de fixation de la tique est longue, plus le risque de transmission est grand. Avant 24h, ce risque est restreint, au-delà, il devient de plus en plus important.
Attention, la piqûre d’une tique ne provoque pas forcément la maladie.


Symptômes :

Après la contamination et en l’absence de traitement, la maladie de Lyme évolue en trois phases, séparées par des périodes sans symptôme.

- La phase primaire: se caractérise par une lésion cutanée (érythème migrant chronique). Il s’agit d’un halo rouge qui s’étend lentement du centre de la piqûre vers la périphérie, et atteint 15cm de diamètre. Cette rougeur ne gratte pas, n’est pas douloureuse et siège habituellement au niveau des jambes, parfois des bras, voire au visage chez l’enfant. Il survient entre 3 et 30 jours après la piqûre de tique et apparaît dans 50% des cas.

Des maux de tête, des douleurs musculaires, une fatigue et une petite fièvre, des ganglions proches peuvent être associés à ce symptôme. En l’absence de traitement, la lésion évolue pendant 3 à 4 semaines puis disparaît.

- La phase secondaire: survient plusieurs semaines ou mois après la disparition de la première lésion. Elle se manifeste par des lésions cutanées semblables à celles observées lors de la phase primaire, des douleurs articulaires, des problèmes cardiaques comme des pertes de connaissance, des palpitations, des douleurs thoraciques… On retrouve aussi des manifestations neurologiques (paralysie faciale…), parfois oculaires (conjonctivite, inflammation de la cornée…). Cette phase peut guérir spontanément ou évoluer vers la suivante.

- La phase tertiaire: arrive des mois ou des années après le début de l’infection. Rare, elle correspond à une évolution chronique des symptômes. Elle se manifeste par une arthrite chronique destructive au niveau des grosses articulations, des problèmes cutanés avec de grosses lésions qui fragilisent la peau, une atteinte du cerveau avec des troubles psychiatriques ou neurologiques.


Prévention :

Les tiques se trouvent sur les herbes ou dans les arbres et s’accrochent sur un ‘hôte’ (animaux, humains) à son passage. Dès qu’elles se trouvent sur la peau, elles piquent et commencent à sucer le sang de sa victime. La période de contamination se situe entre mai et septembre.

Il est conseillé au cours des promenades en forêts ou dans les champs de porter des vêtements longs et clairs couvrant les jambes, les bras et le cou, des chaussures fermées pour éviter que les tiques se fixent sur la peau.

Il existe aussi des répulsifs anti-tiques pour la peau et les vêtements, mais ceux préconisés contre les moustiques conviennent.
Au retour d’une randonnée, il est important de faire une inspection soigneuse de la peau.

Si vous trouvez une tique accrochée, sachez que le risque de contamination est plus grand à partir de 24h de contact. La tique doit être extraite à l’aide d’une pince à épiler au plus proche de la peau, en évitant de l’écraser.
Il est déconseillé d’appliquer tout produit (éther, alcool…) sur la tique. Cela risquerait de la faire régurgiter et d’accroître le risque d’infection.

En cas de présence de tiques dans une propriété privée, il est indiqué de couper l’herbe et d’empêcher la circulation d’animaux sauvages.  Pour les animaux familiers (chats, chiens, chevaux…), des poudres anti-tiques achetées en pharmacies permettent d’éviter leur installation.


Examens :

Le médecin fait son diagnostic en étudiant les symptômes (surtout si le ‘halo’ rouge est présent) et grâce à un interrogatoire précis (souvenir d’une piqûre de tique, balade en forêt récente…). Le diagnostic peut être difficile à établir quand il n’y a pas de manifestation cutanée et que la piqûre est passée inaperçue. Les signes de la maladie étant très variés, ils peuvent faire aussi penser à de nombreuses autres pathologies.

L’examen sanguin est en général normal. Certaines techniques de laboratoire peuvent mettre en évidence dans le sang des anticorps, qui témoignent d’une réponse de l’organisme à l’infection bactérienne. Si la personne présente des troubles neurologiques, une ponction lombaire peut être conseillée à la recherche d’anticorps dans le liquide qui entoure le cerveau.


Traitements :

Le traitement est à base d’antibiotiques. Il a pour but de faire disparaître les symptômes et de prévenir la survenue de manifestations tardives en éradiquant la bactérie. Plus le traitement est administré rapidement, plus il est efficace. Non traitée, la première phase de la maladie peut évoluer vers les autres stades. Les arthrites et les manifestations neurologiques devenir chroniques.

Selon la sévérité de la maladie, le traitement pourra varier et nécessiter une hospitalisation.

Si la maladie devient chronique, un soutien psychologique peut être utile. En effet, la maladie de Lyme peut être à l’origine de douleurs permanentes et de symptômes divers et variés qui peuvent retentir sur la vie sociale et professionnelle.


Evolution :

La maladie présente une évolution très favorable avec une guérison complète lorsqu’elle est traitée. Mais même en l’absence de traitement, l’évolution vers la phase tertiaire reste rare.

Si, en revanche, la maladie devient chronique, le retentissement sur la vie peut être important. Les manifestations neurologiques, articulaires et cardiaques devenant très handicapantes. Des traitements appropriés permettent, heureusement, l’amélioration des symptômes.


Sources :

Institut Pasteur

Syndicat National des Ophtalmologistes de France

Orpha.net, le portail des maladies rares

Médisite infos santé




Comment bien régler son sac à dos

Article et vidéo sur : 

http://www.randonner-malin.com/video-comment-bien-regler-un-sac-dos-de-randonnee/


Comment bien choisir ses chaussures de randonnée

 

http://stadeloupeenrando.e-monsite.com/medias/files/choisir-chaussures.pdf


Utilisation des bâtons en randonnée

 

Les bâtons apportent davantage de sécurité et de confort lors de la randonnée. A la descente, ils déchargent les genoux d’environ 10 %. Mais les bâtons peuvent aussi représenter quelques dangers.

Le principe est simple : un bâton de randonnée décharge les articulations parce qu’il amortit une partie du poids corporel sur les terrains escarpés. Cet amortissement fonctionne aussi bien à la montée qu’à la descente.

Les bâtons ont d’autres avantages :

   -       les bras et les jambes sont régulièrement chargés et déchargés lors de la montée.

   -       plus grande sécurité du pas sur les terrains difficiles et glissants.

   -       équilibre amélioré en traversant les éboulis ou les ruisseaux.

   -       la position droite et la symétrie de l’utilisation des bâtons facilitent une respiration régulière.

Mais ces points positifs s’accompagnent  des inconvénients suivants :

   -       les mains ne sont pas libres. En cas de chute cela peut avoir des conséquences graves pour les poignets en particulier.

   -       si l’on utilise toujours des bâtons, on risque une certaine dépendance. C’est mauvais pour la sécurité du pas et du sentiment d’équilibre qu’on peut ressentir en marchant librement.

   -       l’impact environnemental. Utiliser des bâtons peut endommager la végétation, les rochers, le sol ….  Soyez respectueux.

Un ou deux bâtons de marche ?

Un seul bâton est plus facile à utiliser, plus léger. C’est sûrement idéal pour garder l’équilibre sur les chemins faciles, sans descente raide et avec un sac léger. Essayez par contre de ne pas toujours utiliser le bâton de la même main pour éviter de faire travailler le corps d’une manière asymétrique et risquer de vous blesser.

En dehors des randonnées sur chemins faciles avec un sac léger il vaut mieux en utiliser deux. Deux bâtons garantissent plus de stabilité et réduisent d’avantage les impacts sur vos articulations.

Quel réglage ?

Réglez vos bâtons de manière à ce que vos coudes forment un angle droit quand vous avez les bâtons en mains et que la pointe est en contact avec le sol.

B5

Il serait donc souhaitable de modifier les réglages en fonction du relief, plus longs en descente, plus courts en montée.

Les pointes

Ce sont des éléments importants car ce sont elles qui sont en contact avec le sol. Il faut qu’elles accrochent bien sur le terrain. Il en existe deux types

   -       les pointes en acier sont bon marché mais peu durables, elles sont plutôt destinées à une utilisation occasionnelle des bâtons.

   -       les pointes en carbure de tungstène sont un bon compromis entre accroche et durabilité mais sont généralement plus chères.

   -       les embouts caoutchouc peuvent être performants sur des surfaces dures et rocailleuses. Ils ont l’avantage d’être silencieux et de laisser peu de traces sur le sol.

Les rondelles

Ce sont des accessoires souvent interchangeables qui s'adaptent au bout des bâtons pour pouvoir les utiliser sans qu'ils s'enfoncent de trop dans les terrains meubles ou très mous. Plus les rondelles sont larges, plus elles seront portantes. Les petites rondelles d'été servent aussi à moins coincer les bâtons dans les rochers.

Conclusion

L’usage des bâtons en randonnée peut être bénéfique mais il peut aussi être ‘dangereux’ :

   -    pour soi même, ne pas utiliser les dragonnes en descente pour pouvoir, rapidement, lâcher les bâtons.

   -    pour les autres, ne pas faire de grands gestes avec ses bâtons, ne pas les tenir à l’horizontale et, toujours, les tenir pointes en bas.

Bonnes randonnées avec ou sans bâtons 

(extrait du site la Bermontagne)



 

 

Eléments de diététique,l’alimentation en randonnée.

 

 

Qu’est-ce qu’une bonne alimentation ?
C’est d’abord une alimentation diversifiée et équilibrée
Qui apporte les nutriments essentiels
Qui donne envie de manger
Qui est suivie régulièrement toute l’année
C’est une alimentation adaptée:
A l’âge.
Au sport concerné.
Et surtout à la période d’activité.
Pour marcher il faut de l’énergie.
Pour une personne de 65/70 kgs avec un sac de 5/8 kgs
En conditions estivales, hors météo ou stress, en moyenne montagne
Il faut 500 Kcal par heures soit 4000 Kcal par jour
Rappel un sujet sédentaire consomme 2000 Kcal.

 

Physiologie de l’effort :
La contraction musculaire consomme de l'énergie (combustion de calories) pour fournir un effort et
produit un dégagement de chaleur et des déchets de combustion.
Le fonctionnement musculaire demande un apport d’oxygène, puisé dans l’air ambiant par la
respiration, et transporté vers les muscles par le système circulatoire, la pompe cardiaque et les
vaisseaux.
Ce même système circulatoire amène au muscle les calories nécessaires (glucose et glycogène) et
évacue les déchets de combustion essentiellement vers les reins pour l’acide lactique, ainsi que la
chaleur produite par l’effort.
Les cellules musculaires fonctionnent correctement à température stable de 37°. Pour une
performance idéale un échauffement préalable est indispensable. Une hydratation abondante
permettra au « radiateur » d’évacuer ensuite par transpiration le trop plein de chaleur produite par
l’effort et de diriger vers l’élimination rénale les déchets métaboliques de l’exercice.
Toutefois les cellules musculaires sont capables de fournir un effort violent et immédiat mais de brève
durée en puisant directement dans leurs réserves propres et sans solliciter d’apport d’oxygène

extérieur. C’est l’effort anaérobie (sans oxygène), que l’on ne pourra maintenir que brièvement mais
qui permet un exercice physique imprévu et de courte durée.
La marche, la randonnée et tous les sports d’endurance, sollicitent l’effort en aérobie (avec apport
d’oxygène) et utilisation du glucose alimentaire ainsi que du glycogène mis en réserve.
Le glycogène est puisé dans le foie et surtout dans les masses grasses où il a été stocké.
On peut donc affirmer que la randonnée est le meilleur traitement des quelques kilos supplémentaires
qui préoccupent tant certain(e)s d’entre nous.
C’est pour cela aussi que le médecin traitant incitera un patient cardiaque ou présentant des facteurs
de risque à pratiquer régulièrement la randonnée pour diminuer sa masse grasse, rééduquer son
coeur à l’effort et abaisser son taux de LDL cholestérol.


Les crampes

Les crampes et douleurs du début de randonnée sont le témoin d’un mauvais échauffement, elles
vont disparaitre après quelques minutes de marche de décrassage à un rythme modéré, sur un
itinéraire qui évitera de commencer par une forte pente.
Elles seront prévenues toute au long de la randonnée par une hydratation suffisante, une bonne
évacuation de la transpiration.
Enfin après l’effort, on veillera à boire suffisamment pour éliminer les déchets musculaires. Le
randonneur réduira son alimentation carnée (surtout pas de viandes rouges au retour) pour ne pas
surcharger la fonction de détoxication des reins par des déchets azotés alimentaires.
La persistance ou le renouvellement fréquent de ces crampes devra amener à consulter son médecin
traitant.
L’alimentation du randonneur :
Le choix des aliments du randonneur doit tenir compte de la dépense énergétique, lutter contre la
fatigue, éviter la fringale, permettre de résister au froid et parfois aux symptômes de la haute altitude
Quels aliments choisir ? Le corps est incapable de choisir seul ce dont il a besoin.
Répartition classique 50% glucides, 35% lipides et 15% protéines
Les Glucides carburant préféré des efforts :
A absorption rapide, utilisation immédiate, sucres sucreries, jus de fruits céréales soufflées lait
concentré etc…
A absorption lente reconstituant les réserves disponibles pour l’effort, pates riz, Pommes de terre pain
légumes secs
Les lipides carburant des efforts prolongés et de la lutte contre le froid
Beurre charcuterie, huile corps gras , oeufs pâtisseries
Apportent acides gras essentiels et antioxydants
Les protéines
Viandes poissons, produits laitiers, oeufs, légumineuses céréales
Les vitamines

elles sont indispensables :
Vitamines B, lait produits laitiers viandes céréales favorisent l’utilisation des aliments et la conduction
nerveuse
Vitamine D fixateur du calcium, trame osseuse ( poissons gras, beurre huile jaune d’oeufs
Vitamine C antioxydant Et aussi Vit E et bêta carotène antioxydants.


Les sels minéraux : zinc (viandes laitages, huîtres) fer ( chocolat, lentilles viandes) , cuivre
(champignons fromages) magnésium (céréales, légumes verts) calcium (laitages) indispensables à
équilibre
Les compléments alimentaires sont inutiles....

Les conseils du pratiquant :
La ration alimentaire doit être équilibrée, suffisamment élaborée et variée pour stimuler l’appétit.
Différenciée selon l’usage en vivres de courses, en-cas de dépannage ou vrai repas de bivouac ou en
refuge.
Sans négliger les contraintes de poids, d’encombrement, de conservation tout au long d’un raid et de
facilité de cuisson.
La dépense calorique d’une course d’une journée est aisément compensée par des vivres de courses,
une bonne hydratation et un repas reconstituant le soir, privilégiant les glucides.
Un raid de plusieurs jours impose des contraintes de portage, de poids et de volume du sac, et
entraîne un déficit d’apports alimentaires qui se traduit par une mobilisation des tissus adipeux et une
perte de poids.
Le repas de la veille d’une course sera constitué de glucides lents (pates, semoule, riz, pomme de
terre) et permet de constituer des réserves d’énergie.
Le petit déjeuner sera copieux et calorique, (pain, beurre, confiture, chocolat, thé, café, gâteaux secs,
semoule, yaourts, fromages à pâte cuite) idéalement au moins deux heures avant les efforts.
Pendant la randonnée faire des pauses, pour boire et manger légèrement: fruits secs, pâtes de fruit,
lait concentré sucré, gâteaux secs, crème de marrons, barres énergétiques. Les fruits frais apportent
du sucre et un complément d’hydratation, mais sont lourds et peu commodes à transporter.
Les arrêts seront brefs pour éviter de se refroidir.
On réservera pour la fin de la sortie une restauration plus copieuse, avec une soupe permettant
d’apporter hydratation et sels minéraux et des glucides lents.
L’alcool, le tabac, les substances dopantes, n’apportent qu’une sensation factice et fugace de confort,
et induisent une baisse du rendement à l’effort, de la vigilance et de la tolérance au froid.

 

Boire en montagne
Boire régulièrement toutes les 15 minutes par petites quantités pour améliorer la performance
musculaire, évacuer les déchets et compenser les pertes sudorales et en sels minéraux.
Emporter de l’eau que l’on peut aromatiser légèrement ou du thé léger, éventuellement sucré
légèrement. Les boissons énergétiques du commerce sont généralement trop concentrées et doivent
être coupées.
Augmenter la quantité de liquide à absorber en ambiance chaude ou en altitude.
L’eau de fonte n’est pas responsable de douleurs abdominales si elle n’est pas absorbée à trop basse
température.
En revanche se méfier des ruisseaux trop limpides et dont l’eau claire et fraiche a été abondamment
contaminée par des bactéries s’ils ont traversé plus haut un pacage d’altitude, des vacheries ou les
alentours d’un refuge…
Après l'effort, vous pouvez boire une eau minéralisée ou des bouillons de légumes, des jus de fruits,
du lait écrémé fermenté, yaourts (action antiacides).
Limitez les pertes d'eau par sudation en régulant les efforts et en choisissant des vêtements adaptés.


Comment s’alimenter par grand froid
Il n’y a pas d’aliments spécifiques qui permettent de lutter contre le froid.
La ration calorique sera augmentée, les lipides y trouvent alors leur place, fromages, beurre lait
concentré en tube.
La lutte contre la déshydratation fera appel à des soupes chaudes, apportant calories, sels minéraux
et permettant de façon plus confortable de compenser les pertes hydriques.

 



Bon à savoir

Caillot de sang.
Autant le reconnaître car on ne sait jamais de quoi tantôt ou demain sera fait.
Caillot de sang/attaque cérébrale –Ils ont découvert un quatrième indicateur: la langue.

ATTAQUE CÉRÉBRALE : pour ceux qui comprennent l’anglais, rappelez-vous des trois premières lettres du
mot : STROKE (qui veut dire attaque) :S.T.R.
COMMENT IDENTIFIER UNE ATTAQUE CÉRÉBRALE:
Un neurologue a dit que s’il pouvait soigner une personne victime d’une attaque cérébrale dans les 3 heures, il pouvait renverser totalement les dommages....TOTALEMENT !
Il a dit aussi qu’il est assez difficile de reconnaître une attaque cérébrale, la diagnostiquer et emmener le
patient à l’hôpital dans les 3 heures.

RECONNAITRE UNE ATTAQUE CÉRÉBRALE :
Sachez retenir ces trois étapes : S.T.R.
Quelques fois les symptômes d’une attaque cérébrale sont difficiles à identifier. Malheureusement, le
manque de vigilance est synonyme de désastre dans certains cas.
La victime d’une telle attaque pourrait souffrir de sévères dommages au cerveau si les personnes autour
d’elle n’arrivent pas à identifier ces symptômes.
Maintenant, les médecins disent qu’un spectateur peut reconnaître une attaque cérébrale en posant trois
questions simples :
S * (smile) Demandez à la personne de sourire.
T * (Talk) Demandez à la personne de parler, de dire une phrase simple avec
cohérence (Exemple : il fait beau aujourd'hui)
R *(raise both arms) Demandez lui de lever les deux bras.
Si la personne a des difficultés à exécuter l’une ou l’autre de ces tâches, appelez immédiatement le 112 et
décrivez les symptômes à la personne en bout de ligne.
Nouveau signe d’une attaque cérébrale : Tirer la langue !
À NOTER : Un autre “signe” d’une attaque cérébrale a été découvert : demandez à la personne de tirer la
langue. Si la langue est croche, si elle va plus d’un côté que de l’autre, c’est aussi une indication d’une
attaque cérébrale.